Et si on dansait ? (Erik Orsenna)
Voilà la suite des aventures grammaticales de Jeanne et Tom. Jeanne a grandi, elle a maintenant 16 ans et, est écrivain fantôme. Elle se trouve à la tête d'un commerce illicite. Elle rédige et monnaye les devoirs des autres élèves de l'île. Elle devient le nègre des hommes politiques et rédige leurs discours.
C'est là qu'elle prend vraiment conscience de l'importance de la ponctuation. Grâce à son frère, elle s'aperçoit que la ponctuation est à la langue française ce que le rythme est à la musique.
Extraits : " Qu'est-ce qu'un point final ? Signe qui indique la séparation. Ou : Signe qui indique que l'histoire s'achève.
Qu'est-ce que des points suspensifs ? Signes qui indiquent une interruption de l'histoire. Il suffit à un point d'en ajouter deux autres pour que le final devienne suspentif. Et que l'espoir renaisse.
Les guillements ressemblent à des accents circonflexes, ou des chapeaux, à demi renversés. Il annoncent une citation, et, comme ils sont polis, ils en saluent l'auteur.
Mon avis :
Erik Orsenna fait l'éloge de la ponctuation. Après avoir lu La grammaire est une chanson douce, Les chevaliers du subjonctifs, La révolte des accents et enfin Et si on dansait ?, je trouve qu'Erik Orsenna parle de la langue française d'une bien belle manière. Dommage que nos enfants ne l'apprenne pas de cette façon !