La caverne de la famille nounours (14)
Comme vous le savez, nous avions sous le hangar de wagons à bestiaux. Voilà deux objets bien difficiles à vendre. Nounours en a découpé un, au lapidère. Un travail de titan ! Il en a finalement vu la fin et nous l'avons vendu pour le prix de la ferraille. La ferraille ne vaut pas grand chose mais étant donné le poids, nous avons pu acheter les matériaux nécessaires pour une clôture.
En ce qui concerne le deuxième wagon, nous avons réussi à le vendre courant décembre. Il a fallu le soulever et le déplacer pour qu'il soit emmené par son nouveau propriètaire. Gros chantier ! Il faut savoir que la SNCF ne vend jamais ses wagons sur boggies (chassis à deux essieux).
Le nouveau propriétaire est donc venu avec deux gros engins et beaucoup de main d'oeuvre.
Je vais vous laisser découvrir le travail. (je m'excuse de la qualité de certaine photos. Ce jour là, il neigeait et l'appareil n'était pas toujours protégé).
Il a fallu accroché le wagon à un tracteur avec bras téléscopique (avec des grosses chaînes) pour le faire tomber des pierres ou il était installer depuis des années.
On peut voir sur cette photo que la marge de manoeuvre était très limitée pour passer sous le hangar. C'était au millitre près.
Pour déplacer le wagon sans abîmer la cour qui a été refaite, il y a quelques mois seulement, il a fallu le faire rouler sur des rondins de bois.
On peut admirer un train d'un nouveau genre
Le wagon arrive sur la route encadré entre un tracteur et un transpalette. Au moment de tourner, la roue se coince sur le wagon. Il a fallu manoeuvre pour passer. Puis le wagon, est tombé sur la route. Il a glissé du transpalette.
Notre wagon s'en va, non sans un pincement au coeur. Les enfants y avaient établi leur quartier général avec leurs copains. Il n'est parti qu'à quelques kilomètre pour une seconde jeunesse.
Voilà l'espace après avoir enlever les wagons. Beaucoup de nettoyage en prespective et une clôture à faire.