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Au fil de l'encre ... au fil de l'eau
19 juin 2009

Georges Coulonges

Georges Coulonges

               Romancier et scénariste français

Né à Lacanau-Ville le 04 avril 1923 - Décèdé en 2003 à Castelnau - Montratier (Lot)

               L’auteur de la chanson Potemkine, chantée par Jean Ferrat, s’est battu toute sa vie pour une écriture de qualité dont le style était reconnu pour son élégance populaire.

               À l’origine d’une cinquantaine d’ouvrages mêlant romans, essais, théâtre, livres pour la jeunesse, auteur d’ouvres télévisuelles et de chansons, Georges Coulonges a marqué les cinquante dernières années du paysage littéraire et culturel par une écriture sachant observer le présent et le passé. Il répugnait à la médiocrité. Tout ce que Coulonges écrit a du rythme. Il y a du soleil dans son style ", disait ainsi Jean-Louis Barrault de cet écrivain populaire qui se sera toujours refusé de faire rimer ce mot avec " vulgaire ". Humaniste, défenseur de la culture et de la tolérance, Georges Coulonges s’est battu toute sa vie, pour offrir au plus grand nombre une littérature et un divertissement de qualité.

               Physique à la Raimu, né à Lacanau au sein d’une famille modeste, cet amoureux de lecture s’est d’abord tourné vers la comédie, à Bordeaux, tout en exerçant de nombreux petits métier pour vivre. Mais c’est à Paris qu’il fait ses premiers pas à la radio et rencontre la célèbre Patachou qui lui dira qu’il possède " la plus rare des qualités : l’élégance dans le populaire ".

              Happé par l’écriture, il s’est rapidement intéressé à la chanson, signant les textes des plus grands, de Tino Rossi à Nana Mouskouri, Luis Mariano ou Gloria Lasso : " Refusant la parole aux bourreaux, la chanson toujours la donna aux victimes. C’est sa grandeur ", estimait l’écrivain parolier qui écrira pour son ami Jean Ferrat la chanson Potemkine, laquelle permet à Coulonges de raconter l’héroïque mutinerie des marins d’un cuirassé de la flotte russe en 1905. La censure française ne manquera pas d’interdire cette chanson aux accents révolutionnaires. Adhérent du Parti communiste entre 1964 et 1971, il signera des essais (la Chanson en son temps, la Commune en son temps), des pièces de théâtre (Zadig, les Strauss), mais aussi des séries pour la télévision dont la fameuse Pause-café, sur la première chaîne de télévision dans les années 1980, qui attira jusqu’à 17 millions de téléspectateurs. C’est que l’homme avait le sens du populaire, considérant que " la télévision pouvait être une source de plaisir sans bassesse ". Mais devant l’évolution du paysage télévisuel, George Coulonges déchantera. Élu secrétaire du Syndicat national des auteurs-compositeurs, il s’était illustré en s’engageant dans la bataille contre " l’envahissement des ondes par la chanson d’outre-océan ". Un combat, hélas, toujours d’actualité.

             Il est finalement décèdé d'un oedème pulmonaire.

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