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Au fil de l'encre ... au fil de l'eau
25 janvier 2010

Le loup de Marans (Fabrice Hurlin)

Le loup de Marans             http://blogs.myspace.com/fhurlin

L'histoire se déroule au XIVème siècle, dans le Golfe des Pictons. Regnault de Pressigny épouse Isabeau Troussel, fille de Jacques Troussel et de Dame Perrette. Jacques Troussel estl e seigneur de St Palais. Le père de Regnault est marié à Eustachie de l'Isle-Bouchard. Il a un frère Guillaume. Ce dernier est très différent, et est marié à Flore de Verèze. Il a aussi une soeur, Marguerithe, mariée à Godemar de Linières.

Le père de Regnault est le seigneur de Marans. Il est aimé de tous. Un jour, il fait un malaise devant son fils Regnault qui le regarde mourir sans rien faire. Son père venait de le déshériter.

Après le décès, étant le fils aîné, Regnaut devient le maître. Sa vie est dissolue.  Il est violent, avide de sang et de filles. Il est amoral et n'hésite pas à faire sombrer les bâteaux afin d'en piller la cargaison et s'enrichir. Ils organisent des trafics de sel.

Son épouse Isabeau est douce. Elle subit les assauts de son époux sans rien dire. Une bataille éclate au pied du château. Isabeau pert son bébé. A la suite de quoi, elle devient stérile.

A force de manigance, Pressigny est signe sous la contrainte un document, par lequel il donne tous ses biens. Pour éviter de tenir ses engagements, il décide qu'il lui faut un héritier de sang noble. Et non le bâtard qu'il a engendrait et qui vit sous son toit avec sa mère.

Alors, il met un place un plan machivélique. Il engage un homme pour tuer son épouse. Ainsi, il pourra épouser à sa guise une femme qui lui donnera cet héritier dont il a besoin. Son plan : avoir un héritier a qui il lègue ses biens, tout en gardant la gestion jusqu'à la majorité de l'enfant.

Isabeau est sauvée inextremis par le frère de Regnault, Guillaume.

Regnault de Pressigny finit par être traduit en justice et condamné à mort par pendaison.

Extrait :

"Pressigny grimpa les marches de pierre du donjon et poussa la porte de ses appartements. Ditôt qu'il eut pénétré dans la pièce, il s'immobilisa et leva haut le sourcil. Isabeau et sa mère se tenait auprès d'une petite fenêtre, assises sur un coussiège, sans doute à l'heure des ultimes conseils. A son entrant, elles se levèrent d'un même élan. Il avait interrompu leurs chuchotements.

Dame Troussel alla à lui, lui fit un vague compliment, esquissa une révérence et sortit. Regnault, qui l'avait suivie d'un oeil fraoid, reporta son attention sur sa jeune épouse. Adossée au mur, près d'un épais coffre de chêne, elle gardait le front baissé. Pressigny crut devoir prendre son air le plus doucereux :

- Eh bien ma mie, que n'êtes-vous déjà nue, allongée sur cette couche ? Comme une automate, légèrement tremblante, elle obéit et commença à se dévêtir maladroitement sous le regard brillant du faune. Puis elle s'immobilisa, les bras croisés sur ses seins et les yeux toujours baissés.

Regnault, aiguillonné par le désir, bondit comme un animal et lui plaqua de force les bras le long du corps. Puis sa grosse main courut sans vergogne sur cette chair virginale. Elle fouilla avec impatience entre les uisses qui se resserrèrent avec l'énergie du désepoir. Isabeau se mordit les lèbres pour ne pas hurler. Soudoin, il la saisit par la mâchoire, la serrant dansl 'étau de ses doigts. Il la contraignit à le regarder.

- Voyez, ma mie, gronda-t-il d'un ton où perçaient la cruatué et la violence, voyez votre époux ! N'est-il point à votre goût ! Vous vous êtes trahie ! Vous n'aviez d'attention qu pour mon frère durant tout le banquet ! On vous a remarquée ! Croyiez-vous pouvoir me duper et piétiner mon honneur, nos épousailles à peine achevées ? Je ne vous laisserai pas me poser des cornes sur la tête !

Il la lâcha. Elle avait les larmes aux yeux. La trace des doigts avait imprimé sur ses joues des lunules blanchâtres qui rougissaient maintenant.

- Dites-vous bien que je pourrais vous tuer sur l'heure et nul n'y trouverait à redire ! J'ai tous les droits sur vous désormais, je suis votre seigneur et maître ! Ne vous avisez point de recommencer vos manigances !

Pressigny souffla bruyamment. Cette scène l'avoit mis en feu. La lave brûlait à lui déchirer le bas-ventre. Il la poussa durement sur la couche, défit précipitamment ses chausses et se vautra sur la jeune femme. Lorsqu'il la pénétra brutalement, sans y mettre de formes n'i de précautions, elle ne put réprimer un lontcri de peurt et de douleur."

Mon avis :

C'est un roman historique qui parle de ma région : la Charente-Maritime. Le style est agrèable à lire. Le vocabulaire est riche. La description est précise. L'auteur Fabrice Hurlin utilise beaucoup de vocabulaire ancien (chainse, gaster, servir des issues, être sous la férule ...)

J'ai trouvé ce livre très interessant et instructif.

Prix des mouettes 2007

décerné par le conseil général de Charente-Maritime

ABC_2010   PAL

                                                                             4/26

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  • Bienvenue dans mon univers fait de livres, photos et pleins d'autres choses que vous découvrirez au fil du temps... Vous trouverez içi un récit de mes lectures présentes et passées ! J'adore mévader, vagabonder à chaque fois que j'ouvre un livre.
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