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Au fil de l'encre ... au fil de l'eau
18 janvier 2010

Birmane (Christophe Ono-dit-Biot)

Birmane

   

César et sa femme décide de partir en vacances en Thailande afin de se retrouver. Mais une fois là-bas tout va mal. Ils décident de  se quitter.  Une fois seul,  César  se remet alors en question et se demande ce qu'il a fait de sa vie. A paris il travaille pour un magazine féminin comme correcteur dans le comité de rédaction. Il décide de s'envoler pour la Birmanie, avec l'espoir de décrocher l'interview du siècle, qui l'élèvrait alors au rang de grand reporter. Il veut rapporter un interview et des photos du plus grand trafiquant d'opium de tous les temps. La tâche sera difficile car César est un amateur et la Birmanie est une dictature.

A son arrivée à Rangoon, un attentat vient d'être perpétré. Une jeune femme, Julie, le récupére dans voiture et l'emmène dans la mission où elle travaille. Elle est médecin humanitaire.  Fasciné, il en tombe amoureux.

Il entend parler de la femme-tigre. Il est confronté à la junte locale. Il apprend à se méfier.

Julie l'emmène dans la Birmanie profonde au bord d'une cité lacustre. Là, il passe plusieurs jours à s'aimer. Puis un matin, il se réveille, Julie n'est plus là. Il reste quelques jours à se morfondre. Elle finit par réapparaitre pour lui dire que tout est fini entre eux.

César, au fil de ses rencontres continue son périple pour retrouver son trafiquant d'opium. Quand enfin, il le retrouve, il comprend qu'il a été abusé et que son reportage ne lui rapportera rien.

Il entreprend alors de retrouver Julie, sa Julie. Curieux, il veut tout connaître, tout voir : le triangle d'or, la femme-tigre, les différentes ethnies, les villages lac du lac Inle,  la Vallée des Rubis

César trouvera-t-il la femme-tigre ? retrouvera-t-il Julie ?

Un extrait

Chaque matin, le soleil nous réveille en caressant nos joues. Et comme nous nous rendormons aussitôt, il faut que les moteurs des bateaux s’en mêlent pour que nous nous décidions enfin à sortir du lit.
Leur passage vrombissant fait frémir le sol de bambou. C’est seulement à ce moment-là que je mets le pied-à-terre. Je ceins mes hanches d’un longyi et je me dirige vers la porte, si fine qu’elle ressemble à du papier. Je l’ouvre, je ferme les yeux, je fais un pas en avant jusqu’à la rambarde, je m’y appuie et là, je les ouvre.
Dans une explosion de couleurs chatoyantes, une vingtaine de barques noires élancent leur proue effilée sur l’eau vaste et immobile

Mon avis

A travers cette lecture, on voir que l'auteur connaît bien le pays. Il décrit en arrière plan de l'histoire, un pays envoûtant, effrayant et sensuel. Il aborde le sujet des expatriés qui viennent se perdre en asie, tous avec des motivations qui leur sont propres.

A travers ce roman, on peut voir toute l'importance de la dictature de la  junte militaire en place et l'implication politique des humanitaires.  Le contraste est fort entre l'atmosphère lourde, la nature exubérante et étouffante et la sérinité qui règne dans certains endroits.

Avec ses descriptions, Christophe Ono-dit-Biot, nous transporte dans un pays à sa végétation luxuriante, dans un pays mystique et énigmatique.

J'ai vraiment beaucoup aimé.

Ce livre a reçu le Prix interallié 2007

PAL    ABC_2010

                                                                                         3/30                                  3/26

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